L’ancien Secrétaire général de la Présidence de la République précise que la sortie de son second ouvrage «Cameroun, combat pour mon pays», à cette période de pré-campagne n’a pas été calculée, même si ça ne relève pas totalement du hasard.
Dans l’édition du 4 septembre 2018 du quotidien Mutations, Titus Edzoa laisse entendre qu’il n’a pas du tout attendu la pré-campagne pour faire paraître son récent ouvrage. Car il pense qu’on n’est pas du tout contraint d’attendre la période électorale pour parler du Cameroun. Et la rédaction d’un livre pour lui c’est une chose qui s’inscrit dans le temps. «Pour écrire un livre, ça ne se fait pas en deux jours. Je dirais que c’est une compilation de pensées, parce que j’ai toujours vécu au service de mon pays. Bien sûr que ce n’est pas un hasard. Après tout ce que j’ai vécu, je suis un féru de la défense de la liberté et de la démocratie. Donc c’est toute une vie qui est engagée», déclare-t-il.
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Toutefois étant en pleine pré-campagne, Titus Edzoa pense que son ouvrage serait d’un grand apport autant pour les candidats en lice pour l’élection présidentielle de cette année, que pour le reste des citoyens. Le livre arrive à point nommé. «Même si je ne suis pas candidat ou Président, cela ne m’empêche pas d’écrire ce livre pour que ceux qui se présentent puissent s’abreuver. Même au-delà, ce livre est écrit non seulement pour les candidats et non-candidats, mais aussi pour tout concitoyen afin qu’il puisse partager ce que j’entends par démarche politique…Mais puisque je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle, la candidature n’étant pas une fin en soi, j’exploite ce moment pour donner au Cameroun la possibilité de penser autre chose. Bien sûr, ce moment est propice dans la mesure où les Camerounais sont dépités de la politique politicienne. Néanmoins, ils sont un peu plus à l’écoute malgré l’amertume et les déceptions», explique l’ancien Secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR).
Pour rappel, «Cameroun, combat pour mon pays» traite des questions relatives entre autres à la résolution de la crise anglophone, la relance de l’économie, le rôle de la diaspora. Le livre se confond à un programme politique. Sur ce point, l’ancienne ponte du régime actuel indique qu’«un programme politique, on peut le faire à n’importe quel moment parce qu’il ne s’improvise pas.
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Vous savez que je suis en politique depuis de nombreuses années. Donc à un moment donné, il faut cristalliser cela en quelque chose d’écrit, afin que dans les archives du Cameroun, ceux qui viendront après nous puissent savoir qu’il y avait un Camerounais qui pensait avec ses convictions et ses choix».